Dans le fourmillement d'une rue... [topic terminé]

Xirkon, le Las Vegas du commerce. Ici, pas la peine d’entrer si t’as pas d’sous, t’es refoulé à l’entrée. Pas de foi, pas de loi, profit, magouilles et achats sont le pain quotidien. A Xirkon personne ne dort, ni la nuit, ni le jour, tout est ouvert, n’importe quelle heure, n’important quand, n’importe où. Tout est bon pour vous faire dépenser. Pub à gogo, pin-up à chaque coin de rue, magasins à l’enfilade, casinos, stand qui bloquent les rues… Un vrai pullulement dépensier. Ici, seules quelques lumières artificielles permettent de se diriger, le Soleil ne passe pratiquement pas tant l’atmosphère est chargé : routes, autoroutes bondées, ciel jonché de vaisseaux, bâtiments aussi hauts que la plus haute des tours encombrent tout l’espace, sans compter les gens qui se bousculent pour passer, pour entrer, pour sortir, pour dealer. Il est d’ailleurs très courant de lors d’une sortie se faire voler, agresser ou même tué sans que personne ne daigne bouger le petit doigt.

C’est dans ce milieu hostile que Lumi est envoyée aujourd’hui par son maître. En proie à quelques achats compulsifs, il lui a demandé de négocier avec des clients pour quelques babioles technologiques dont ils ne se servira que très peu mais trèès important pour lui. C’est donc ainsi que le robot se retrouva entourée de deux marchands à l’allure plus que douteuse, en train d’étaler devant elle une panoplie d’objets. Comme à son habitude, elle ne peut s’empêcher d’examiner un à un tout ce qu’elle a devant elle, dans les moindres détails. Elle les prend, les retournent, test leur résistance, tente de les renifler -sans succès, elle n’a pas de sens humains-, l’analyse patiemment… ce qui a le don d’énerver les deux marchands. Lumi se hâte ensuite pour négocier le prix de quatre de ces objets high-tech. Son but : acheter pour presque rien en promettant un échange d’esclaves dont elle étale les photos sur le comptoir. Cette technique fonctionnant toujours, voilà qu’elle s’en tire pour quelques promesses dans le vent et part tranquillement avec « ses » nouveaux achats.

Une fois dans la rue, Lumi s’apprête à retourner à la villa avant que Zeleth ne s’insurge. Mais, malgré la lumière qu’elle émet en permanence, elle ne voit pas une silhouette qu’elle heurte en plein fouet, faisant tomber ses paquets.

« Lumi s’excuse ! Lumi n’a pas vu ! »

Et elle se précipite pour ramasser à terre.

Diabolo se promenait, visitait cette nouvelle planète qui lui était inconnue, il avait put se servir de l'argent laissé par le père de Daemon au moment de sa mort pour se payer un aller-simple pour Xyrkon dans un vaisseau appartenant a la compagnie privée "Espace Terre". A travers son masque noir il regardait autour de lui... Prostituée, arnaqueur, receleur... Tout le commerce imaginable représenté sur cette planète.
De son voyage, il lui restait une somme assez coquette, de quoi s'offrir quelque verre de Dalva dans un de ces cafés équipés de salles de jeux holographiques.

"Pas cher ! Ici tout est pas cher !"

Diabolo se retourne, il observe un instant l'extra-terrestre derrière sa visière. Apres un instant, déduisant qu'a l'évidence il ne sagit pas d'un "mob" Terrian au vue de sa peau verte, il continue sa route, sans rien répondre au commerçant. C'est au détour d'une ruelle qu'il se heurte a quelque chose de froid, tellement surpris qu'il se retrouve le cul par terre. La personne parle sa langue et ne cesse de s'excuser, Diabolo se relève et la fixe a travers sa visière, un moment portant les mains a ses pistolets en levant les crancs de sécurité, puis les rabaisse au bout d'un instants, elle n'a pas la couleur d'un Terrian.

"Ce n'est rien"

Il l'observe un moment, sans rien dire, apres tout il ne connait personne ici, il aura surement besoin d'un guide et au vu de ce qu'elle a dans les mains elle connait bien le coin.

"Diabolo"

Il tend une main.

L’homme peut donc observer une jeune robot, pas plus de 19 ans d’âge humain, fait de métal, de plastique et de circuits. De la dentelle viendra cacher tout ça, formant une sorte de « peau » sous le plastique et la rendant ainsi plus jolie. Au dessus de son oreille est attaché une fleur bleue. Il est d’ailleurs étrange qu’il ne l’ai pas vue plus tôt. Dans ce monde sombre elle luit grâce à de fins néons turquoise disposés çà et là dans son corps.
En même temps que ses beaux paquets enroulés dans du papier craft aussi chers que deux litres de Dalva, Lumi aide l’homme à se relever en s’excusant à nouveau. Elle lui époussette le vêtement et prend même la peine de le repositionner correctement avant de reculer d’un pas. C’est alors qu’elle remarque l’étrange masque que l’homme porte. Elle n’en avait encore jamais vu des comme ça. Mais bon, on voit de tout sur cette planète !
Lumi lui serre la main, ses doigts métalliques se refermant doucement sur la chaire.

« Lumi a pour matricule Lumi v. 1.618 monsieur Diabolo ! Mais monsieur Diabolo peut appeler Lumi, Lumi »

Un grand sourire sur cette phrase de présentation peu banale pendant que sa main se retire, la ramenant contre son flanc. L'homme pourra sentir une étrange chaleur qui émane du robot, une sensation de bien être, un apaisement.

« Monsieur Diabolo n’a rien de cassé ? Lumi peu réparer si besoin est ! »

Pendant qu’ils parlent, les deux protagonistes se font bousculer à plusieurs reprises sous des grommellements de « ‘pourriez pas faire attention ! » ou bien « bougez du chemin ! » ou un simple « ‘scusez » que des lèvres osent à peine prononcer.

Cette sensation... Non indubitablement cette dame n'était pas une Terrians et puis les Terrians n'ont pas de matricule. Il l'observe plus en détail et remarque la dentelle sous le plastique... Cette dame est donc un robot. Durant ce petit temps d'observation, ils se seront fait bousculé plusieurs fois et instinctivement Diabolo a, à nouveau, relevé le cran de sécurité de ses armes. De quel droit ces sous êtres s'autorisés a le bousculer ? Fort heureusement pour eux, il n'avait pas encore remarqué de ces "mobs" venant de la planete Terre... Il en revient au robot et remarque la fleur.

"Frivolité de vos concepteurs sans doute ?"

Encore une fois il se fait bousculer, cette fois ci c'est bien un Terrian qui en plus agrémente le geste d'un

"Faites attention !"

Cette fois ci le sang de Diabolo ne fait plus qu'un tour, il attrape son arme la sort. La détonation qui s'en suis est assourdissante. La tête du pauvre homme s'éclate au même moment pendant qu'il tombe lourdement au sol sous le regard affolé des passants.

"Sale noob... Je disais donc. Frivolité de vos concepteurs sans doute ?"

Il avait parlé le plus naturellement du monde, comme si tué ce terrien ne lui avait rien fait tout en rangeant son arme dans son holster. Il se permit même un sourire poli, puis sans vraiment attendre de réponse de la part du robot :

"Je ne connait pas l'endroit, pourriez vous me montrer les lieux a connaitre Lumi ?"

Fière de son accessoire, Lumi porte la main à la petite fleur. Elle déplace un des pétales afin que 6 petits trous apparaissent sur le cœur.

« Oui, elle sert à me recharg… »

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que la tête d’un homme explose littéralement sous un bruit assourdissant, rependant de la chaire et du sang jusqu’à quelques mètres.

« AH ! Mais… Mais… pourquoi avez vous fait cela ?! »

Le robot se précipite sur le cadavre pour tenter de le soigner grâce à ses dons de lumière. Inutile d’essayer, avec de la charpie de tête on ne peut plus faire grand chose. Déjà deux hommes habillés de vert et portant de gros sac en toile viennent près d’eux et commencent à enlever les membres, nettoyer le sang comme s’il s’agissait d’une simple bouteille qu’on aurait éclatée à terre. Eux, on les appellent les « nettoyeurs ». Ils ne font que ça toute la journée, arpenter les rues en quête de cadavre à balayer ou de membres à mettre dans leur sac. Ce qu’ils en font après ? Bonne question… sûrement que la morgue du coin s’en enrichie. Allez savoir !

Une phrase résonne encore et toujours dans sa tête.

* Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger, sauf en cas de contradiction avec la Loi Zéro. *

Laissez cet être humain exposé au danger… hem c’est un peu râpé pour le coup. Tout est allé trop vite ! Laissant les nettoyeurs faire leur boulot, elle se redresse et revient près de Diabolo, la voix hésitante.

« Ce monsieur n’avait rien fait à Monsieur Diabolo… »

Voilà maintenant qu’il lui demande de se servir d’elle comme guide, comme s’il ne c’était rien passé. C’est alors que vient encore une fois l’éternelle contradiction entre ce que Lumi pense et ce que Lumi doit être.

* Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Loi Zéro ou la Première Loi. *

Ce Diabolo semble en effet être un être humain… première chose. Deuxième chose, il n’a pas donné d’ordre, mais plutôt demandé. Ca compte quand même ? Ce n’est pas non plus une contradiction avec les Lois de Lumi. Mais…

« Heu… Lumi est attendue auprès de Monsieur Zeleth ! Il ne faut pas que Lumi soit en retard. Mais Lumi veut bien montrer à Monsieur Diabolo les lieux qui vont jusqu’à la villa de Monsieur Zeleth ! »

C’est ainsi que les deux protagonistes avancent en se frayant un chemin parmi la foule. Afin qu’il voit mieux les enseignes, ils marchent du côté du trottoir en évitant de temps à autre des stands clandestins ou bien des marchands ambulants qui vous force pratiquement la main pour que vous achetiez des babioles inutiles et très chers.

« Dans cette rue-ci, il y a les magasins très utile en cas de guerre ou bien de protection. Monsieur Diabolo y trouvera des armes discrètes, de masse, lourdes, légères, armes dissimulées, armes à implantation et bien d’autres. Il y a aussi tout pour se protéger, halo infrarouge, sphère anti-choc, œil de détection de chaleur… »

Ils passent dans d’autres rues, avec d’autres explications. Elle lui montrera bien évidemment L’As des As, le plus grand casino de la ville, l’industrie Médic’herba une fabrique de médicaments ultra chers destinés à soigner n’importe quelle maladie –qui s’avère être une grosse arnaque avec effets placebo à gogo- ou encore Arcalife une salle de jeux vidéos très réaliste dans laquelle les joueurs peuvent mourir ou se faire blesser pour de vrai. Enfin, dernière étape avant la villa où Lumi est attendue, ils passent devant une rue où sont exposés des tas de vaisseaux flambants neufs, des voitures volantes, des vélos à réaction, des pieds robotiques à roulettes. Tout pour épater n’importe qu’elle femelle dans ce monde où l’argent et le paraître compte plus que tout.

« La villa de Monsieur Zeleth se trouve juste derrière cette rue. »

Lumi se tourne vers Diabolo.

« Monsieur Diabolo est de passage ici ? Car Lumi peut lui indiquer un hôtel où Monsieur Diabolo pourra passer quelques nuits ! »

Alors que les nettoyeurs s'activent, le robots essaie vainement de faire comprendre a Diabolo qu'éliminer des Terrians de la sorte n'est pas chose à faire.

"Première chose, ce Terrian m'a bousculé, il n'a donc pas rien fait. Deuxième chose, ce n'est qu'un Terrian, un sous être à peine capable de reflection, de fait, je ne vois pas ce qu'il y a de mal a le tuer."

Il observe le robot qui semble réfléchir a la demande du pilote. Apres quelques instant elle finit par accepter en précisant qu'elle doit retourner voir ce "Monsieur Zeleth", soit. Diabolo la suis, elle lui montre les magasins important sur la route jugeant la plus part sans intérêt, il s'arrête néanmoins devant Arcalife.

"'Faudra que j'y aille, ne serait ce que pour vérifier mes ventes a l'HV"

Apres ces quelques instant ou Diabolo a parcouru la vitrine de la salle en long en large et en travers, mémorisant chaque holocube proposé par le propriétaire, Lumi et lui reprennent leur route. Nouvel arrêt devant cette rue. Le paradis du pilote... A gauche des vaisseau, a droite des vaisseau et au milieu quelques échoppes essayant vainement de barrer la route au passant pour pouvoir leur vendre des pièces détachés pour vaisseau. Devant chaque modèle, Diabolo s'arrête et énonce la marque du vaisseaux et la série de fabrication, parfois la voie teinté d'admiration, souvent celle d'un enfant devant son nouveau jouet. Evidemment, les commerçant qui ont l'oeil pour repérer la personne qui sais trop de chose pour accepter un achat deffectueux évitent de scander le slogan local sur le faible cout des articles et évitent même de lui adresser la parole. Ajoutez a ça que les nouvel vont relativement vite sur cette planète que la plus part son déjà au courant qu'un certains "Monsieur Diabolo" a fait sauter la tête d'un humain qui l'a bousculé... Ils ne chercheront pas a l'irriter.

Apres quelques minutes de marche, le temps pour eux de traverser la rue pleine de commerçant, d'arnaqueur et de pigeon, Lumi s'arrête lui expliquant qu'elle peut lui indiquer un endroit ou dormir.

"Je suis bien de passage Lumi, qui est ce Zeleth ? Il a l'air d'être important."

Voilà Lumi devant une question bien embarrassante. Ses néons clignotent très légèrement, signe de son embarras.

« Monsieur Zeleth est…un marchand. Monsieur Zeleth est le marchand d’esclaves le plus connu et le plus riche de cette ville, si Monsieur Diabolo veut tout savoir. C’est aussi un fou de technologie… »

Elle tapote les petits paquets achetés tout à l’heure.

« La plupart des servants que Monsieur Diabolo peut observer ici, ce sont des achats que l’on a fait chez Monsieur Zeleth. Monsieur Zeleth appelle ça du ‘commerce de services’. »

A ce moment, Lumi se permet une réflexion qui n’est pas digne d’un robot.

« Mais Lumi pense que ce commerce ne devrait pas exister ! Troquer des personnes contre de l’argent ou des promesses Lumi trouve ça scandaleux ! Devenir esclave, être au service de quelqu’un tout au long de sa vie… Non, merci ! non, merci ! non, merci !»

Sans qu’on puisse l’en empêcher, voilà le robot qui lève la tête au ciel quelques instants, avant de les reposer sur le masque. Et elle se laisse aller…

« Mais... chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l'œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul ! »

Si elle le pouvait, elle sourirait en ce moment. Cet extrait fait partie des livres que le robot a lu lui-même, tout seul, alors qu'il n'était autorisé qu'à lire et qu'à rédiger des textes très compliqués sur le commerce ou des documents de négociation. Mais que voulez-vous, la prise de liberté sur le rêve est plus fort que tout. Mais chut, c'est un secret !

« Lumi aime citer Monsieur Savinien de Cyrano de Bergerac. C’était un Terrian très intelligent. Lumi aime beaucoup lire les livres de Monsieur Cyrano de Bergerac. Ah oui… l’Hôtel… Monsieur Diabolo préfère quel type d’hôtel ?»

Sans aucune raison apparente, Diabolo sort son arme et la pointe sur Lumi incrédule. Celle-ci porte instinctivement les mains à sa partie vitale –la fleur- sans quoi elle mourrait faute de pouvoir être rechargée. Une sorte de tempe robotique.

« Ahh !! Que fait Monsieur Diabolo avec ça !!! »

Puis voilà qu’il la baisse tout aussi naturellement. La garde de Lumi s’enlève, ses yeux fixent l’homme sans trop comprendre. Maintenant, il lui dit que quelqu’un veut lui parler, avant de filer à toute vitesse. Elle lui court après.

« Attendez Monsieur Diabolo ! Lumi est désolée mais Lumi n’a pas le te…. »

Trop tard, l’homme est déjà englouti par la foule, disparu au coin d’une rue. Que faire ? Si elle s’absente trop longtemps, Zeleth risque de ne pas apprécier du tout. Faut-il tout de même attendre ce Diabolo malgré la menace directe qu’il lui a faite ? Il serait bon de partir tout de suite ! Pourquoi alors reste-elle planté là alors ? Alala, semblant de curiosité humaine quand tu nous tiens…

Quelques minutes passent avant que Lumi voit surgir de la foule un homme à l’allure semblable de Diabolo. Enfin, le même masque, mais en noir en fait. Elle incline légèrement la tête sur le côté en le voyant se diriger à grand pas vers elle.

« Bonjour Monsieur Face. Lumi, du matricule Lumi v. 1.618. Mais Monsieur Face peut appeler Lumi, Lumi ! Où est Monsieur Diabolo ? »

Le robot jette un coup d’œil dans la rue d’à côté menant à la villa.

« Lumi est attendue, Monsieur Face. Mais Lumi écoute Monsieur Face tout de même ! »

Face observait le robot se tenant devant lui... Cette fleur soudée au crâne, cette peau artificielle et pourtant ces désirs et ses sentiments étaient si... Vivant. Comment une création, qu'elle sois Terrians ou Qularr, peut elle être si proche du vivant ? Il ne comprend pas, il l'observe simplement sans répondre, a travers sa visière. Il pose son regard sur les paquets qu'elle porte.

- Diabolo est partie. Je voudrai parler à ton maître.

Son ton de voie a changé, le ton enjoué de Diabolo a disparu de ces cordes vocales qui semblent maintenant incapable d'émettre la plus simple variation. Sa voie est juste monocorde, presque triste. Il s'attend a un refus et ce n'est pas dans ses habitudes d'en accepter, perdre du temps appartiens aux humains, non au Qularr et puis il n'a pas encore jouer ses 10 heures quotidienne minimum nécéssaire a son bon développement, alors pourquoi reste il planter là ? Espère t'il un oui ?

« Lumi n’a pas de maître, Monsieur Face. Lumi préfère que Monsieur Face dise que Lumi est au service de Monsieur Zeleth pour un temps malheureusement indéterminé. »

Oui, en d’autres termes c’est bien son maître. Mais bon. Montrant la rue d’à côté, elle fait signe de le suivre.

« Lumi va emmener Monsieur Face dans la villa de Monsieur Zeleth. Mais… Monsieur Face doit savoir que Monsieur Zeleth n’aime pas beaucoup les visites. Sauf si Monsieur Face à quelque chose d’intéressant à offrir à Monsieur Zeleth. Monsieur Face en a ? »

C’est ainsi que, quittant la foule qui passe et qui repasse, ils prennent la rue de droite. Celle-ci est assez étroite, même pas la place de garer un vaisseau 3810i, c’est pour dire ! Ils longent cette rue, en prennent une autre avant de finir par un petit sentier, dans un endroit très calme mais très riche.

(Répond et puis nous ferons un new topic^^)

Face la regarde lui parlé alors qu'ils se mettent en route. Il sourit, puis finit par répondre.

- Un billet pour un endroit qu'il aimera beaucoup

Il finit par la suivre, ignorant les bousculade, même des Terrians, l'esprit préoccupé. Apres quelques minutes les deux compares arrivent devant la Villa. Face rajuste ses gant d'un geste sec et élégant. Observant les lieux, il se rend compte a quel point Zeleth peut être riche. Ce n'est pas une petite villa, elle doit être bien meublée avec un bon système de sécurité. Il avisera.

- J'espère que monsieur Zeleth appréciera le voyage.